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Friedrich II., der Große
1712 - 1786.
King of Prussia and Elector of Brandenburg. L.A.S. «Federic». Rheinsberg («Remusberg») 9.X.1737. Two-third p. 4°. Minor browning, staple traces. Letter in verse from the Crown Prince to his friend and former teacher Duhan de Jandun (Jacques Égide Younger, 1685 - 1746). Literature: «Œuvres de Frédéric le Grand», Volume 17, p. 307 ff.

1712 - 1786.
König von Preußen und Kurfürst von Brandenburg. L.A.S. «Federic». Rheinsberg («Remusberg») 9.X.1737. Zweieindrittel S. 4°. Leicht braunfleckig, Heftspuren.
In Versen abgefasster Brief des Kronprinzen an seinen Freund und einstigen Lehrer Duhan de Jandun (Jacques Égide d.J., 1685 - 1746), den «treuen Führer seiner frühesten Jugend», der um seinetwillen nach dem Fluchtversuch von 1730 verbannt wurde. Friedrich schildert ihm die Entwicklung seines Charakters:
«Monsieur.
De mes plus jeunes ans, fidelle Conducteur
Cher Duhan qui sait joindre au savoir d'un Docteur
L'aisance La gaité les graces et la joye
qui de la Calomnie enfein deveint la proye
lorsque ses noir Serpents repandant leurs véneins
Sembloit Se Dechenér contre tout les humains.
Dans les bras de L'ereur ma tinmide Inosence
dormoit d'un profond somme au sein de l'ignorance
quand minerve avec toi Le flambeau dans la Main
De l'imortallité m'ensegnia le chemin
De loin tu me Montras le Temple de la gloire
De tout les vrais heros l'on y trouve l'histoire
L'auguste Verité Chaste fille Des Cieux
et sa sœur L'equité president dans ces lieux [...]
ah! si toujours Docille à tes doctes lessons
j'avois pû me tirér de mes Distractions
mais ce monstre Rival d'une sage entreprise
pour la faire echouér Sans saice se deguisse
D'une Voix de Sirene et d'un ton Imposteur
il nous ramplis l'esprit d'un mensonge flateur
et quand sens le savoir son apas nous entrene
tout nos soins sont perdus et nostre etude est vaine
ainci mon cher Duhan, Dans l'age des plaisirs
j'etois le vil youoit d'impetueux desirs
Dans l'eté de mes jours devenû plus solide
Minerve de Mes pas Devroit etre le guide
Mais helas! la sagesse est rarement le fruit
D'un concours acablant de tumulte et de bruit
c'est pourquoi retiré dans l'ombre du Silance
je cherche quoi que tard la vetû la Science …»
Am Schluss des Gedichtes bezeichnet Friedrich Duhan als seinen wahren Vater:
«je te dois plus enfein qu'à l'auteur de mes jours
Il me donna la vie en ses jeunes amours.
mais celui qui m'instruit dont la raison m'eclere
c'est mon nourisiér et c'est la mon seule pere.
Le loisir que j'ai eu pendant le sejour que je fais ici m'a donné lieu de vous tenir parolle, voici mon chér Des vers puisque Vous en vouléz, le malheur est que je ne suis pas poete, et qu'il faloit sentir tout ce que je sens pour vous, pour le pouvoir exprimer en quelque maniere.
ne me faite pas l'ingure de prendre les veritéz qui sont contenues dans cette piece des fictions poetiques et ne doutéz jamais de la part que je prens à tout ce qui Vous regarde …»
Auch als König hielt Friedrich Duhan die Treue; vom Einzug in Berlin am 28.XII.1745, nach siegreich beendetem Krieg, stahl er sich weg, um den sterbenden Freund zu besuchen.
Literatur: «Œuvres de Frédéric le Grand», Band 17, S. 307 ff.